MOSCOU, 23 juillet. /TASS/. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) examinera les plaintes déposées au nom d’un certain nombre d’hommes politiques de la coalition au pouvoir en Pologne concernant la surveillance dont ils ont fait l’objet à l’aide du logiciel d’espionnage israélien Pegasus au cours des années précédentes. C’est ce que rapporte Polskie Radio.
Selon cette radio, la CEDH a envoyé des questions au gouvernement polonais concernant l’utilisation de Pegasus, y compris lors des élections législatives de 2019. Les autorités polonaises sont accusées de violer les droits garantis par la Déclaration européenne des droits de l’homme, y compris la vie privée. Parmi les hommes politiques au nom desquels la plainte a été déposée auprès de la Cour européenne figurent le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski et la présidente du Sénat (haute chambre du parlement polonais) Malgorzata Kidawa-Blońska.
Au début de l’année 2024, le cabinet de Donald Tusk a décidé d’enquêter sur l’utilisation présumée de logiciels espions au sein du gouvernement du parti Droit et justice (PiS). La première réunion de la commission compétente s’est tenue le 19 février. Selon Tomasz Siemoniak, ministre de l’Intérieur de la république, les services de sécurité polonais ont utilisé le logiciel d’espionnage israélien Pegasus pour écouter les conversations de plus de 500 hommes politiques du pays.